Cet exposé oral a eu lieu en février 2019 dans le cadre de la journée d’étude intitulée « Punk et idéologie », au centre FGO – Barbara à Paris.
Si le punk n’est ni un corpus d’idées structurées ni une théorie politique, la rébellion qu’il incarne et le contexte historico-social dans lequel il émerge, lui fait croiser le chemin d’une mouvance politique en particulier. A la croisée de l’anarchisme et d’un communisme anti-autoritaire, l’autonomie, née en Italie et s’y imposant comme un acte important dans les années 70, fait des émules en France. Punk et autonomie ont en commun quelques influences, fondamentaux et pratiques, suffisamment pour frayer ensemble, se retrouver dans des thématiques, des langages, des lieux et des pratiques, jusqu’à aujourd’hui. Mais, de la rencontre d’une mouvance politique mettant en avant le collectif et d’une autre, plus culturelle et individualiste émergent aussi d’inévitables malentendus. Cette intervention orale s’articule autour de ce qui a rapproché mais aussi éloigné punk et autonomie.