Portrait d’un vieil anar devenu le chouchou des punks, presque sur un malentendu. A 71 ans, Prince Ringard et ses rengaines à l’ancienne ne vieillissent plus.
Comment un vieux baroudeur anar pré-68, porté par les chansons de Léo Ferré et amateur de Bob Dylan et Neil Young est-il devenu la coqueluche des punks à chiens et des militants anarcho-punks ? Prince Ringard assume son nom de scène : chansons un rien désuètes, sempiternels textes bouffe curé-politicard-facho, guitare-harmonica folkeux… le tout finalement bien ficelés. Si la nouveauté n’est pas au rendez-vous, la sincérité et l’absence de concessions font toujours plaisir à voir.

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© Denis Charmot