Depuis son arrivée en France lorsqu’il était enfant, les traumatismes de l’exil, de l’abandon et de la pauvreté forgent l’identité d’Alix Mathurin.
Adolescent, le rap et la rue l’éloignent de l’école. Doué d’une forte présence et d’une plume sensible, il incarne vite la voix d’une génération de jeunes de cité qui savent que la vie et eux-même se gâchent conjointement. Parallèlement, il joue avec le feu au sein d’une bande de dealers et de braqueurs. Le meurtre d’un de ses amis lui fera tout arrêter, le rap et la voie de la délinquance.
Converti à l’islam, il reprend le rap comme un missionnaire, parce qu’il sait que sa voix est influente.
Depuis, Alix l’homme, Kery le rappeur, James le voyou et Ali le converti cohabitent, chacun tiraillant les autres. Au-delà d’une carrière musicale, c’est une histoire humaine universelle, pleine de contradictions, sur fond d’exil, de banlieue et de rédemption, qui se joue dans ce film.