Cette intervention orale a eu lieu en novembre 2019 lors de la journée d’étude intitulée « Tous en scène », à l’Espace Icare à Issy-les-Moulineaux.

Le propos était d’exposer ce que le hardcore, sous-genre radical du punk américain, avait repris, adapté et dépassé ou abandonné par rapport à la génération précédente, en matière de rapport à la scène et au public, organisation de l’espace. Au sein de la scène punk française, il s’agit d’une culture importée dans un contexte assez hostile, qui fut sur certains points du mimétisme et pour d’autres de la réadaptation. L’absence éventuelle de scène surélevée où installer le groupe et le gommage des frontières entre celui-ci et le public furent deux caractéristiques fortes, qui inspirèrent une traduction plus extrême de la philosophie punk. Le hardcore induisait également de nouvelles danses et expressions corporelles, dont certaines, notamment le stage diving, se sont généralisées et adaptées dans d’autres scènes musicales.

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Réappropriation de l'espace et gommage des frontières entre groupe et public dans le hardcore : rupture, dépassement du punk et continuité