Marie Suize, une jeune Savoyarde tente sa chance lors de la ruée vers l’or que connaît la Californie au milieu du XIXème siècle. En plus d’être une des rares femmes dans un monde d’hommes, elle se distingue en défiant la loi en portant le pantalon plutôt que la robe, à une époque où les femmes n’en ont pas le droit. Ce qui lui vaut quelques ennuis avec la Justice.

Dans le premier épisode, on suit Marie Suize depuis sa naissance dans les montagnes savoyardes. Enfant d’une famille nombreuse, comme ses frères, elle quitte très jeune le foyer et sa région natale pour aller travailler à Paris. Fille d’un commerçant ayant été boucher, tenancier d’une taverne et d’une auberge, Marie se retrouve bonne dans une maison bourgeoise… un choc culturel. Les choses ne se déroulent pas comme prévu puisque, renvoyée de son travail, elle se retrouve à la rue. Une femme la sort de ce mauvais pas et lui trouve un emploi de vendeuse de journaux à la criée. C’est ainsi qu’elle apprend en 1850 que la prospection d’or a débuté en Californie et que des gens du monde entier s’y précipitent. Elle décide alors de participer elle aussi à cette grande aventure. Redoutant d’être agressée, Marie se fait passer pour un homme lors de la traversée de l’Atlantique et, arrivée sur les terres du Nouveau monde, elle continue de s’habiller en homme. Maniant le pique et la pelle avec entrain, capable de défendre ses équipes les armes à la main, elle acquiert vite une solide réputation dans un monde d’hommes, rugueux et violent, et hérite du surnom de Marie Pantalon. Elle impose le respect et s’enrichit de manière spectaculaire.

Le second épisode raconte d’abord comment Marie décide de diversifier ses activités. Dans des villes créées de toutes pièces du fait de l’activité minière, il est possible de s’enrichir en répondant aux besoins et désirs des chercheurs d’or. Elle acquiert donc un ranch et se lance dans l’exploitation des vignes, afin de faire du vin et de l’eau de vie. L’ouverture de boutiques lui permet de vendre sa production avec succès. Mais là où le port du pantalon ne gène personne dans les petites villes minières où règne une certaine liberté, il en va tout autrement dans les plus grandes cités, où des codes sociaux et une morale puritaine s’installent. Marie doit donc faire face plusieurs fois à la Justice, est condamnée à une amende, chassée d’une ville. Soutenue par une association de femmes, le battage médiatique lui permet de sortir victorieuse d’un ultime procès. Prise pour exemple par les militantes des Droits des Femmes, Marie Pantalon poursuit son chemin. Mais vient le temps des mauvais investissements, des spéculations malheureuses en bourse…